Remarque :  la répartition des agents entre besoin et capacité de financement

 

En 2012, en milliards d’euros

 

  • Capacité de financement (Ressources > emplois)

 

Ménages : +82.3 Soc non fin : - 57.1

 

  • Besoin de financement (Ressources < emplois)

APU : - 98. 8
ISBLSM : -0.6

 

A l'inrterface  : les sociétés financières :  + 29.6

 

Globalement, cette année-là, la Nation a un besoin de financement : -44.6

 

C'est comptablement le Reste du Monde qui y pourvoit. La Nation est débitrice nette du Reste du Monde.

 

Définition : financer une dépense, c’est se procurer les moyens de paiement nécessaires pour la réaliser.

 

3. Le système financier doit résoudre les problèmes liés à l’existence de ces deux catégories d’agents

Il n’y a aucune raison pour que les capacités dégagées par les uns correspondent aux besoins exprimés par les autres. Le système financier (Établissements financiers + marchés financiers) a pour fonction d’ajuster les capacités et les besoins en canalisant les capitaux existants et en créant des moyens de paiement nouveaux dont ont besoin les agents.

 

A. Le système financier doit résoudre une inadéquation qualitative

1) Le choix de la dénomination

Les prêteurs disposent souvent de petites sommes, alors que les emprunteurs eux recherchent des montants parfois très importants.

2) Le choix du terme

Les prêteurs hésitent souvent à immobiliser leurs fonds disponibles pour une longue période. En revanche, les emprunts doivent souvent être à long terme.

3) Le choix du risque

Le risque de non-remboursement pèse toujours sur un prêteur. Il y a d’autres risques, des risques de marché : risque de change lié aux fluctuations des taux de change, risque de taux lié aux fluctuations des taux d'intérêt, risque de cours lié aux fluctuations de la valeur des titres.

B. Le système financier doit résoudre une inadéquation quantitative

1) Sur une période, la totalité de l’épargne collectée ne suffit généralement pas à couvrir les demandes d’emprunts

2) Grâce à leur pouvoir de création monétaire, les banques accroissent la masse de moyens de paiement en circulation dans l’économie