Introduction : situer l’impôt dans le circuit économique

 

(Pour un exposé plus détaillé des notions de base et du circuit économique, cf. Archives 2009-2010, Thème 1 : le circuit économique)

 

 

 

Les agents économiques produisent pour satisfaire les besoins de la population. Ils le font en utilisant des facteurs de production (travail et capital).

  • La production s’évalue par la production vendue (Chiffre d’affaires) + la variation de stocks pour les activités marchandes
  • La production s’évalue au coût de production pour les activités non marchandes, faute de prix économiquement significatif

L’indicateur de production préférable est la valeur ajoutée, production à laquelle on retire les consommations intermédiaires (biens et services achetés à d’autres producteurs et détruits dans l’acte de production)

 

A l’échelle d’un pays, la production s’évaluera donc comme la somme des valeurs ajoutées par tous les agents économiques résident : on obtient le PIB.

 

 

Ce PIB fait l’objet d’une répartition en deux phases, qui concourt à la formation des revenus :

 

Revenus primaires = revenus du travail (les salariés) + revenus du capital + revenus mixtes (celui des travailleurs indépendants. La distribution des revenus s'opère selon la participation au processus productif de la part des agents.

 

Lors de la redistribution, les administrations publiques (l’État) prélève des impôts directs et des cotisations sociales (salariales et patronales) - impôts et cotisations sociales forment les prélèvements obligatoires.

L’État verse également des revenus de transfert (transferts sociaux liés à la couverture monétaire des risques sociaux de l'existence et transferts en capital au titres des subventions en capital aux agents économiques)

 

Aux transferts monétaires s’ajoutent des transferts en nature (défense, justice, éducation, …)