La stimulation de la demande globale (en cas de situation d’équilibre de sous-emploi) en général, par la réduction d’impôt en particulier, devrait générer un effet de revenu  plus que proportionnel à la stimulation de la demande globale  : c’est l’effet multiplicateur.

 

  

Comme toutes les politiques de relance de l’activité, elle repose sur des conditions fortes :

 

  • Clairvoyance des décideurs publics
  • Existence réelle d’un déficit de demande globale à la source des difficultés
  • Forte tendance à consommer (plus qu’à épargner)
  • Délais de réaction des acteurs courts
  • Capacité de l’offre domestique à répondre au surcroit de demande (disponibilité, qualification de la main d’œuvre, spécialisation productive, etc. , enjeu de la contrainte extérieure). Une politique de relance de la demande globale ne peut donc ignorer les conditions d’offre ; ce point est bien documenté
  • La soutenabilité budgétaire
  • La crédibilité sans quoi les agents épargneront la remise d’impôts plutôt que de la dépenser

 

C'est vite cité ; le temps de la séance a été consacré à "faire vivre" ces conditions d'efficacité.