La dette publique

 

 

1. Quelques notions de cadrage

 

A. Définitions et vocabulaire

La dette publique (dite au sens de Maastricht) regroupe la dette contractée par les administtartions publiques :

  • Les administrations publiques centrales : l'État central et les organismes divers d'administrations publiques (par exemple Université, CNRS etc.),
  • Les administtations dpubliques locales : les collectivités terroitorailes, les lander en Allemagne, le communautés autonomes en Espagne, les états aux Etats-Unis, etc.
  • Les administartions publiques de Sécurité Sociale

 

Elle correspond à la dette décomposée selon les constituants des Administrations publiques en comptabilité nationale.

(La dette française est essentiellement la dette des administations publiques centrales (80% contre 10% pour chacune des autres).

 

On appelle service de la dette la somme des intérêts et de l’annuité de capital à rembourser (Principal)

 

On appelle charge de la dette les seuls intérêts en unité monétaire : ils sont un flux et apparaissent au budget annuel (Le principal est un stock :il vient en diminution des dettes)

 

B. La dette : valeurs et comparaison

La dette de la France atteint aujourd’hui 2.294 milliards d’euros, soit l’équivalent du PIB à la même époque (98% en taux d'endettement).

  • Grèce :180% (317 mds euros)
  • Italie :132% (2300Mds eurois)
  • Allemagne 64% en baisse (2100 mds)
  • GB 86%
  • Etats-Unis  : 105% du PIB (21.000 miliards de dollars)

 

La dette s’accroît depuis 1975 et accélère depuis la crise des subprime en 2008. Le taux d'endettement ralentit sa progression pour la France,  augmente en Grèce et en Italie et diminue en Allemagne.

 

C. A l’origine de la dette, il y a un déficit

Il y a des fluctuations économiques, des causes conjoncturelles.

  • Lors des fluctuations de l’activité, les dépenses ont tendance à croître spontanément (sans modification budgétaire) et les recettes tendent à se réduire à taux de prélèvement inchangé.
  • En période d’expansion, c’est l’inverse.
  • C’est le principe des stabilisateurs automatiques. Laisser filer les déficits en période de ralentissement et accumuler des excédents en période d’expansion. Sur la durée, le budget est équilibré et la dette n’a pas de raison d’augmenter. On est sur une logique conjoncturelle.
  • Les actuions volontaristes publiques en termes de politique anti crise peuvent se greffer, mais sur la même logique : on dépense un peu plus en période de crise pour relancer l’activité et on revient dégager des excédents en période de reprise et d’expansion